Intrados

Intrados de L univers

Mardi 25 juin 2013 à 13:52

http://intrados.cowblog.fr/images/Heliosphericcurrentsheetedit-copie-1.jpg 

Mardi 25 juin 2013 à 13:44

http://intrados.cowblog.fr/images/319pxCercle9Carre8svg.pnghttp://intrados.cowblog.fr/images/Squaringthecircle.jpg Quadrature du cercle à l'aide d'une spirale auxiliaire : soit O le centre de la spirale et A le point de cette courbe après une révolution complète. Soit B l'intersection de la tangente en ce point avec la perpendiculaire à OA. Archimède annonce que si le segment BO est égal au périmètre du cercle de rayon OA, la surface du cercle en rouge est égale à la surface du triangle en bleu.

Jeudi 23 mai 2013 à 11:15

 

Mardi 9 avril 2013 à 11:40

 

Treize secrets au fil des rues

L'île maudite. Une plaque sous le pont Neuf, en descendant vers le square du Vert-Galant, rappelle que le grand maître des Templiers Jacques de Molay fut brûlé ici en 1314. Dans Les Rois maudits, Maurice Druon lui fait proférer une terrible prophétie alors qu'il meurt sur le bûcher, condamné par Philippe le Bel.

L'astrologue du Ier. De l'hôtel de Soisson, qui s'élevait jadis à la place de la Bourse du commerce, ne subsiste qu'une curieuse colonne cannelée. Haute de 31 m, élevée en 1574, elle a peut-être servi aux observations du devin personnel de Catherine de Médicis, le Florentin Côme Ruggieri.

Les templiers du IIIe. Le donjon de leur forteresse était situé au sud du square du Temple, à l'emplacement de la rue Eugène-Spuller. Une plaque sur la façade de la mairie rappelle leur existence et leur fin tragique.

L'alchimiste du IVe. Nicolas Flamel, bourgeois mort en 1418, aurait réussi à transformer le plomb en or. Il fut enterré à l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dont il ne reste que la tour. Sa pierre tombale est conservée au Musée de Cluny.

L'horloge du VIe.L'horloge du VIe. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/JC MARMARA/LE FIGARO

L'horloge du VIe. Côté jardin, le pavillon central du palais du Luxembourg s'orne d'un bas-relief sculpté par James Pradier. Il cumule les symboles du temps. Sous un dôme, métaphore de la voûte céleste, L'Aurore et la Nuit entourent un cadran au-dessus d'un semis d'étoiles et de la ronde éternelle des signes du zodiaque. Curiosité: le palais est sur l'axe du méridien de Paris, l'ancienne ligne zéro avant celle de Greenwich.

L'Œil du VIIe. Place du Palais-Bourbon, sur la face ouest du piédestal de Minerve, l'initié repère sans difficulté un bas-relief typiquement franc-maçon: entre les deux plateaux de la balance de la Justice, au centre d'un triangle tête en bas, voici un œil divin.

Les dragons du VIIIe. En Chine, c'est leur année. Mais à Paris, les plus beaux ne se trouvent pas dans le XIIIe. Levez un œil sur la façade à l'angle de la rue d'Anjou et de la rue des Mathurins. Les cariatides orientales émerveillent et font peur. Serpents nagas et Ganesh de style hindouiste en sus.

Le sorcier du XIIe. De style néogothique, la façade du 9, rue Fabre-d'Églantine multiplie les symboles hermétiques: autour d'un homme assis entre un four de laboratoire et une cornue, un crocodile, une chauve-souris, des griffons, des salamandres…

Le disque du XIVe. Des 135 médaillons de bronze signalant le méridien de Paris, seul celui qui est incrusté sur le socle vide de la place de l'Île-de-Sein est posé à la verticale. Normal: le piédestal soutenait la statue d'Arago, l'astronome, physicien et franc-maçon à qui l'on doit d'avoir mesuré pour la première fois la vitesse de la lumière venant des étoiles.

Les constellations du XVe. À défaut d'étoiles, on voit des tours sur le front de Seine. Elles s'appellent Mars, Mercure, Totem, Mirabeau et sont regroupées par constellations nommées Véga, le Dragon, Orion, Andromède, Cassiopée, le Centaure, ou encore le Verseau. Visiblement, un urbaniste s'est inspiré du Grand Architecte pour que l'on puisse ici s'orienter.

L'obélisque du XVIe.Devant l'église d'Auteuil, Louis XV a fait ériger un monument à la gloire d'Henri-François d'Aguesseau, chancelier de France et garde des Sceaux. Ce mausolée de porphyre rose surmonté d'un globe et d'une croix honore le premier idéologue égalitariste à avoir atteint les sommets du pouvoir.

Le passe-muraille du XVIIIe. Sculpté par Jean Marais, Garou Garou, le personnage de Marcel Aymé, surgit d'un mur sur la place qui porte son nom.

Le médium du XXe. Parmi les nombreux tombeaux énigmatiques du Père-Lachaise, il faut passer dans la 44e division pour découvrir le dolmen d'Allan Kardec (1804-1869), toujours très fleuri. Kardec fut un grand tourneur de tables devant l'Éternel et il pensait avoir été druide dans une vie antérieure.

Les mystères de l'axe solaire

Du Louvre à la Grande Arche de la Défense, la ville fourmille de symboles énigmatiques…

Si les guides du Paris mystérieux et insolite prolifèrent, un seul propose des promenades maçonnico-initiatiques dans la capitale (Guide du Paris ésotérique de Dominique Setzepfandt, Faits & Documents, 174 p., 17 €.). Régulièrement, la petite librairie Facta du 4, rue de Clichy (IXe), spécialisée dans le livre ancien, réédite cet ouvrage paru en 1998. Son auteur, Dominique Setzepfandt, est tout à la fois sérieux et délirant. Flirtant parfois avec les thèses droitistes du grand complot, plus pamphlétaire qu'historien, on l'apprécie tout de même pour la curieuse particularité qu'il a de décrire systématiquement la ville sous l'œil du bizarre et du codé.

Muni de ce vade-mecum, promenons-nous du Louvre à la Grande Arche et amusons-nous, en suivant la course du dieu Soleil, à collecter les signes ésotériques laissés dans la pierre. Ils abondent car cet axe royal est l'œuvre d'architectes dévoués, qui plus est souvent francs-maçons. La Colonnade de Perrault respecte le Nombre d'or. Cour Carrée, sur le fronton de la façade, l'œuvre de Coustou remaniée sous l'Empire: un coq déploie ses ailes. Il annonce l'aube, la renaissance. C'est aussi la mascotte de l'hermétisme. Un serpent qui se mord la queue l'entoure. Il s'agit d'un ouroboros, un symbole très ancien que l'on rencontre sur tous les continents. Il renvoie au cycle éternel de la nature. Cet animal philosophe se remarque également au tympan du frontispice central de l'aile Henri-II, due à Jean Goujon et pareillement modifiée.

La pyramide de Peï.La pyramide de Peï.Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

À droite, sur un autre frontispice, une figure de la Paix universelle est munie d'un caducée, ce qui l'apparente fortement à Hermès, dieu des hermétistes et des alchimistes. Non loin, les colosses Astronomie et Géométrie arborent compas, équerres et autres instruments d'initiés, tandis que diverses déesses portent les cornes d'abondance et les couronnes d'épis mûrs de l'âge d'or. Le pouvoir, qu'il soit royal ou impérial, se trouve ainsi exalté comme garant du bonheur, des lumières et d'un univers aux proportions maîtrisées. Dès lors, après tant de symboles, comment ne pas trouver un sens crypté à la pyramide de Peï voulue par Mitterrand?

Dans ses détails comme dans son ensemble, l'axe est-ouest peut être lu comme la matérialisation du bon gouvernement. L'équilibre harmonieux entre paix et guerre, intelligence et force, esprit et corps a notamment été magnifié par Napoléon. C'est lui qui a fait redessiner les deux monuments opposés du site de manière à exprimer une complémentarité: au nord le temple de la Gloire dédié aux soldats (transformé en église de la Madeleine en 1845), au sud le Palais Bourbon où naissent les lois. Leurs deux grands portiques à la grecque sont quasi identiques.

La beauté de l'axe solaire ne serait pas ici complète sans le méridien de Paris, axe nord-sud, qui le transperce au niveau de… la cour Napoléon et de la pyramide. Avant même la pose des pastilles de bronze qui le matérialisent depuis 1994 sur la chaussée, les architectes Visconti et Lefuel avaient balisé le chemin par une rose des vents au plafond du passage Richelieu. Non loin, parmi les motifs décoratifs, on discerne même un globe terrestre en projection polaire.

Ce grand carrefour ne saurait être complet sans l'obélisque de la Concorde . On peut le voir comme une réplique de celui qu'Agrippa avait fait ramener d'Égypte pour servir de piquet (appelé gnomon) donnant les solstices et les équinoxes à Rome, sur le Champ-de-Mars.

Place de l'Étoile.Place de l'Étoile. Crédits photo : © Roger-Viollet/© Roger-Viollet

Le plan cosmique ne saurait non plus être parfait sans la très astrologique place de l'Étoile . Chaque automobiliste perdant son temps autour, coincé dans un embouteillage, pressent qu'il se trouve là sur un cadran géant.

Reste un dernier schéma ésotérique à mentionner: celui situé au sommet de la Grande Arche (d'Alliance?). Sur la dalle, le sol des quatre patios montre un zodiaque de 360 ° divisé en douze signes astrologiques et 36 décans. Il s'agit d'une œuvre de Jean-Pierre Raynaud, le créateur du Pot doré géant du Centre Pompidou.

Mercredi 27 mars 2013 à 11:36

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast